
Les premières Journées régionales de la médecine réparatrice, qui se déroulent cette semaine à Poitiers, ont braqué les projecteurs sur l’excellence universitaire poitevine avec le laboratoire ABS Lab, qui a fait l’objet hier d’une visite guidée pour les élus et invités. Jean-Pierre Richer, directeur du laboratoire, a expliqué l’activité peu ordinaire de ce lieu où les étudiants en médecine, futurs chirurgiens, interviennent dans le cadre de leur apprentissage sur des (vrais) corps, pour des interventions chirurgicales qui peuvent durer plusieurs heures.
C’est « une histoire d’hommes » qui a fait faire un bond à ces nouvelles techniques médicales issues de la recherche.
Le professeur Barrou, de la Pitié Salpêtrière, fondateur de l’École francophone du prélèvement multi-organes (EFPM), a délocalisé son laboratoire de Paris pour s’installer dans le labo de Poitiers. Une synergie s’est alors créée avec Jean-Pierre Richer mais également avec de nombreuses autres compétences. Et notamment avec l’enseignant-chercheur Cyril Breque, bio mécanicien, aujourd’hui patron de la société Simedys, qui a inventé l’automate pour créer un simulacre de vie sur des corps vascularisés, réchauffés, reventilés, capables de reproduire des pulsations artérielles et de créer des accidents lors d’interventions. Le SimLife est un appareil de simulation qui améliore les techniques chirurgicales invasives. Les étudiants en médecine, internes, travaillent en situation : « C’est l’équivalent d’un patient anesthésié au bloc », précise Jean-Pierre Richer. Un modèle de haute-fidélité qui, selon les experts, se rapproche de la réalité à 80 %.
C’est le résultat « de compétences différentes transversales », a souligné Françoise Jeanson, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la santé et à la Silver économie. Avec un triptyque gagnant : chercheurs, médecins et entreprise.
Le professeur Barrou, de la Pitié Salpêtrière, fondateur de l’École francophone du prélèvement multi-organes (EFPM), a délocalisé son laboratoire de Paris pour s’installer dans le labo de Poitiers. Une synergie s’est alors créée avec Jean-Pierre Richer mais également avec de nombreuses autres compétences. Et notamment avec l’enseignant-chercheur Cyril Breque, bio mécanicien, aujourd’hui patron de la société Simedys, qui a inventé l’automate pour créer un simulacre de vie sur des corps vascularisés, réchauffés, reventilés, capables de reproduire des pulsations artérielles et de créer des accidents lors d’interventions. Le SimLife est un appareil de simulation qui améliore les techniques chirurgicales invasives. Les étudiants en médecine, internes, travaillent en situation : « C’est l’équivalent d’un patient anesthésié au bloc », précise Jean-Pierre Richer. Un modèle de haute-fidélité qui, selon les experts, se rapproche de la réalité à 80 %.
C’est le résultat « de compétences différentes transversales », a souligné Françoise Jeanson, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la santé et à la Silver économie. Avec un triptyque gagnant : chercheurs, médecins et entreprise.
L’équipe poitevine, sélectionnée au niveau mondial pour ces pratiques, a renvoyé les Américains à leurs chères études en étant choisie pour former les chirurgiens militaires allemands en mars prochain : Los Angeles n’ayant pas convaincu.
Poitiers, désormais leader avec la technologie SimLife, a formé trois cents personnes et s’est forgé une réputation.
Poitiers, désormais leader avec la technologie SimLife, a formé trois cents personnes et s’est forgé une réputation.